Le Glaude et le Bombé discutent de l'existence de la soucoupe. [Le Glaude] Tu peux pas penser à aut'chose, nan ? [Le Bombé] Non ! [Le Glaude] Ca t'travaille, hein ! [Le Bombé] Oui, parfaitement, ça m'travaille ! J'ai l'air d'un con dans tout Jaligny ! [Le Glaude] Tu l'avais déjà ! [Le Bombé] C'est ben possible, mais maintenant, y z'ont des raisons ! [Le Glaude] Tu veux qu'j'leur dise que j'l'ai vue, ta soucoupe, comme ça, on s'ra deux à passer pour des cornichons ! [Le Bombé] Oh, c'est ben brave, mais c'est pô la peine ! [Le Glaude] Allez, viens boire un canon ! [Le Bombé] D'accord, pis après j'va m'pendre ! [Le Glaude, choqué] Tu vas pas t'pendre ?! [Le Bombé] Mon loulou, mieux vaut la mort que l'déshonneur ! [Le Glaude, ferme] T'as pas l'droit d'te supprimer, Francis ! [Le Bombé, étonné] C'est ben la première fois qu'tu m'appelles par mon prénom, toi ! [Le Glaude] T'as d'la famille, t'as des voisins, t'as des amis, et je suis tout ça ! A moi tout seul ! [Le Bombé] Oh, tu penses ben qu'à toi ! Je souffre l'martyr, tu t'en fous pas mal ! C'que tu veux, c'est conserver ton bouffon, ton esclave ! Pour rigoler de ma bosse, parce que j'ai vu une soucoupe ! [Le Glaude, insistant] Allez, viens boire un canon ! [Le Bombé] J'ai point soif ! |