A la sortie de l'église, Fourchaume continue d'essayer de convaincre Castagnier de revenir. Il va jusqu'à lui proposer de le rejoindre chez son frère, où il va déjeuner tous les dimanches. [Fourchaume] Attendez, attendez, eh ! [Castagnier] Qu'est-ce qu'il y a ? [Fourchaume] Dites... vous voulez déjeuner avec nous ? [Castagnier] J'peux pas ! Le dimanche, on déjeune au phare, chez mon frère ! [Fourchaume, embêté] Ah, haaa... [Une idée lui vient] Ah beh, eh ! Je vais aller au phare, on vous amène le dessert, un beau gâteau, hein ! [Castagnier s'en va] Eh ! A tout de suite au phare ! [Sa femme lui ouvre la porte de la voiture] Ah, merci, chère amie ! [Le curé] Au revoir, M. Fourchaume ! [Fourchaume] Haaa ! M. le Curé ! [Le curé] Et surtout, n'oubliez pas ! Cette maison est la vôtre ! [Il regarde l'église avec dédain] Ah, oui... [Le curé] Alors, on compte sur vous dimanche prochain ? [Fourchaume] Ah non ! Ah ça, je vous l'avais déjà dit, je... [La soeur de Castagnier] Au revoir, M. Fourchaume ! [Fourchaume] Au revoir, jolie petite Madame ! [Le curé ne comprend pas pourquoi il refuse de revenir] Non, rappellez-vous... essayez de... [il entre précipitamment dans sa voiture] [A sa femme] Bon, ça ne démarre pas si mal... maintenant, la suite ! [L'investisseur étranger, M. Marcello] Bah, à lundi, M. Fourchaume ! [Fourchaume] C'est demain, lundi, c'est demain ! [Marcello] D'accord... au revoir, Madame... [il salue Mme Fourchaume avec galanterie] [Fourchaume, un peu exaspéré] Bon, je peux... c'est fini ? Ca va... ? [Il démarre brusquement. Scipion, le beau-frère de Castagnier, qui se trouve près de la voiture, se fait écraser par les pneus de la voiture.] [Scipion] Ouuuuuhaaaaaa ! Mon pied ! [La soeur] Quoi, ton pied ?! [Scipion] La voiture a écrasé mon pied ! [La soeur] Oooh ! [Qu'est-ce qu'il y a ?] [Catastrophée] Oooh, mon Dieu, la voiture de M. Fourchaume lui a écrasé le pied ! [Joseph, le curé] Oh, bah il n'a pas fait exprès ! [Marcello] Il l'a pas fait exprès, c'est à voir ! [Joseph] Y... y faut aller chez le médecin ! [Scipion, vacillant] A condition qu'il soit là le dimanche... ! [La soeur] Oooh, M. Marcello, vous qui êtes gentil, conduisez-nous... [Le paysan] Mon pauvre Scipion, va ! [Ils le chargent à l'arrière de la voiture de M. Marcello] [La soeur] Oh, Joseph, aide-nous ! [Scipion souffre] Oooooooh... [Le paysan] C'est qu'il pèse, le bougre, hein ! [Scipion] OOOOOOOOOOH ! [Le paysan] Combien tu fais, Scipion ?! Ouille aïe aïe... [Scipion] Ooooooh... aaah... [La soeur] Montez-le sur la voiture ! Doucement, doucement ! [Le paysan] Attent... attention ! [Marcello, inquiet pour sa voiture] Oh non, attention à la voiture, s'il vous plaît ! [Le paysan] Il va la rayer ! [il le soulève] C'est qu'il fait le quintal, eh ! Ouille aïe... [Scipion jure. Joseph est choqué] Oh, Scipion, sois gracieux ! [Scipion] Oh, fous-moi la paix, toi, hein ! [Joseph] Oh, c'est la douleur qui l'égare ! [Le paysan] Allez, allez, allez ! C'est foutu, maintenant ! [La soeur] Oh mais, dépêchons-nous, voyons ! Pressons, reculez-vous ! [Scipion commence à gémir] Enfin, vous voyez pas que j'ai mal, 'fin ! [il continue de jurer] [Marcello klaxonne. Le bruit est très étouffé.] [Le paysan] Ha ha ! Il... il a mis une vache dans son moteur ! [les autres rigolent] [La soeur] Eh, dégagez, y'a un blessé, enfin ! |