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Fourchaume est furieux : sa dernière création, le paquebot "L'Increvable", s'est percé sous l'impact d'une simple bouteille en verre. Il s'en prend à Castagnier, le concepteur du bateau.
[Castagnier hurle de douleur après s'être fait frapper. La secrétaire de Fourchaume entre dans le couloir]
[Fourchaume] Qu'est-ce qu'il y a ?
[A Castagnier, qui hurle] La ferme ! La ferme ! La ferme ! La ferme ! La ferme ! Taisez-vous !
[S'adressant à sa secrétaire] Qu'est-ce qu'il y a ?!
[La secrétaire, apeurée] Le dossier Castagnier...
[Fourchaume] Posez ça là, foutez-moi le camp !
[Castagnier continue de gémir] Oooooooh !
[Il trouve une carte postale dans le bureau de Castagnier] Tiens, regardez-les, ceux-là, ils sont au bord de la mer, ça nage, tout ça, ça nage... Tiens, regardez, et allez...
[Il lit la carte] "Meilleurs souvenirs d'Italie, et...
[il s'interrompt face à ce qu'il lit] et une grosse bise au vieux schnock !"
[Le regardant méchamment] Qui est-ce qui a écrit ça ?!
[Castagnier] C'est pas moi... ah non !
[qui est-ce qui a écrit ça ?] C'est pas moi, M. Fourchaume ! Tenez, regardez... Combesclure !
[Fourchaume] Combesclure... j'en fais mon affaire !
[il revient vers Castagnier] Maintenant c'est fini, on y va !
[Castagnier] Vous oubliez que j'ai fait le Petit Baigneur !
[Fourchaume] Le Petit Baigneur, c'est rien ! C'est de l'argent de foutu !
[Et mon kayak ?] Le kayak, c'est de l'argent de foutu !
[Il le fait tomber, et le menace avec sa pelle] Oh non, oh noooooon !
[Fourchaume] Allons, debout ! Allez !
[Castagnier] Du temps de votre père, ça serait pas pass...
[Fourchaume le coupe] COMMENT ?!
[Castagnier] Non, je dis, du temps de votre père, ça serait pas passé comme ç...
[Fourchaume] Ah non ! Ne me parlez jamais de Papa, hein ! Et maintenant, vous allez me foutre le camp... tout doucement... gentiment !
[Castagnier] J'peux prendre mes p'tites affaires ?
[Fourchaume] Oui, mais vite ! Allez !
[Castagnier reprend des cylindres en carton. En les séparant, il produit un son incongru. Fourchaume, étonné par ce son, lui demande de le reproduire.]
[Fourchaume] 'ttendez une seconde, 'ttendez une seconde... rebouchez ça !
[Il rebouche les cylindres, puis les débouche à nouveau, pour reproduire un son identique.]
[Fourchaume] Allez-y, refaites ça...
[Il le refait]
[Fourchaume] Ca a... attendez...
[il fait de même avec d'autres éléments, produisant un bruit plus grave] Ooooooh !
[Castagnier recommence]
[Ils continuent d'écouter les sons produits, qui plaisent à Fourchaume]
[Fourchaume] Bon, je les garde ! Ces deux-là, je les garde ! Vous allez prendre celui-là, attendez, il est vide, ça va très bien, allez-y...
[Il reprend le reste de ses affaires, avant de heurter Fourchaume avec ses objets]
[Pris de douleur] Aïe ! Ouh ! Foutez moi le c... foutez-moi le camp !

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Après avoir congédié Castagnier, Fourchaume aperçoit le Petit Baigneur dans ses ateliers. Pour se venger, il se met à le détruire violemment à coups de pelle.
[Fourchaume] Le Petit Baigneur, le plus...
[il frappe violemment dessus à plusieurs reprises]
[Il jubile] Aaaaah ! BAOUM ! Badaboum ! PAF ! PAPAPAM ! PAPAPAM !

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Après avoir reçu la visite d'un investisseur étranger, M. Marcello, intéressé par le Petit Baigneur, qu'il vient de détruire, Fourchaume décide d'aller retrouver Castagnier chez son frère, à la campagne, pour le convaincre de revenir. Perdu, il demande son chemin à un paysan.
[Il revient en voiture vers le paysan, après avoir tenté de suivre ses instructions] Eeeeh !
[Ooooh ?] Vous m'entendez ?
[Oui !] J'ai pas trouvé, hein !
[Le paysan] C'est pourtant facile ! Je vous ai dit, la grange !
[Fourchaume] Mais où ?!
[Le paysan] Bon, écoutez, je vais aller avec vous, ça sera encore plus facile !
[Oh, c'est pas la peine...]
[S'adressant à son cheval] Attends-moi là, Bijou, voilà !
[Il entre brusquement dans la voiture de Fourchaume, par la droite, où se trouve assise sa femme]
[Mme Fourchaume, écrasée] Ooooh !
[Fourchaume] Eh bah, faites attention, bon Dieu, quoi !
[Le paysan] Eh, comment vous faites pour tenir là-dedans ?! Heureusement que votre patronne, elle est pas comme la mienne, hein, ha ha !
[Mme Fourchaume] On tiendra difficilement à trois ! Dites-lui...
[Fourchaume] Non, on ne peut pas, on ne peut pas !
[Le paysan] On ne peut pas ? Eh ben tant pis... j'aurais bien monté en voiture moi, hein ! Hé hé !
[Il poursuit] Allez ! Ouais ! Le mieux, c'est que vous nous suiviez, va ! Allez, viens, Bijou, viens ! Allez, allez !
[Fourchaume démarre le moteur] Vous me suivez, là, suivez-moi ! Allez, Bijou, allez !
[Fourchaume et sa femme suivent donc le paysan... le pare-brise de la voiture étant situé directement sous les fesses du cheval]
[Incommodé par l'odeur] Oh, c'est épouvantable, fermez, fermez les fenêtres, oh là là... ooh ! C'est épouvantable ! Ca passe au travers quand même, c'est écoeurant... Tiens, regardez... Ca reste à l'intérieur, regardez-moi, regardez-moi...
[Le paysan se retourne pour voir s'ils suivent. Fourchaume s'impatiente] Oui, oui, ça va, oui, oui, oui, ça va !
[Le paysan] Alors ?! Ca suit ? Hé hé !
[Fourchaume] 'dez-moi ça... oh, aérez maintenant, aérez, parce que c'est resté dedans !

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Fourchaume retrouve finalement Castagnier, en train de suivre la messe donnée par son frère, Joseph, qui est curé. Il se rend à ses côtés, faisant comme s'il s'intéressait à la cérémonie.
[Le curé] Et quiconque aura désaltéré un de ses déshérités qui vit parmi nous, d'une coupe d'eau fraîche seulement, recevra une récompense. Oui, je vous le dis, demandez, il vous sera donné !
[Il appelle discrètement un jeune garçon] Daniel !
[Il poursuit] Cherchez, et vous trouverez !
[S'adressant à Daniel] Qui est-ce ?
[Daniel] C'est M. Fourchaume.
[Le curé] Fourchaume ?! Qu'est-ce qui lui prend, il vient jamais !
[Il poursuit son sermon] Frappez, il vous sera ouvert !
[Un homme vient discrètement vers lui] Fourchaume est là !
[Le curé] Merci, Rémi, je le sais !
[Il poursuit] Car quiconque demande reçoit, et qui cherche trouve !

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A la sortie de l'église, Fourchaume continue d'essayer de convaincre Castagnier de revenir. Il va jusqu'à lui proposer de le rejoindre chez son frère, où il va déjeuner tous les dimanches.
[Fourchaume] Attendez, attendez, eh !
[Castagnier] Qu'est-ce qu'il y a ?
[Fourchaume] Dites... vous voulez déjeuner avec nous ?
[Castagnier] J'peux pas ! Le dimanche, on déjeune au phare, chez mon frère !
[Fourchaume, embêté] Ah, haaa...
[Une idée lui vient] Ah beh, eh ! Je vais aller au phare, on vous amène le dessert, un beau gâteau, hein !
[Castagnier s'en va] Eh ! A tout de suite au phare !
[Sa femme lui ouvre la porte de la voiture] Ah, merci, chère amie !
[Le curé] Au revoir, M. Fourchaume !
[Fourchaume] Haaa ! M. le Curé !
[Le curé] Et surtout, n'oubliez pas ! Cette maison est la vôtre !
[Il regarde l'église avec dédain] Ah, oui...
[Le curé] Alors, on compte sur vous dimanche prochain ?
[Fourchaume] Ah non ! Ah ça, je vous l'avais déjà dit, je...
[La soeur de Castagnier] Au revoir, M. Fourchaume !
[Fourchaume] Au revoir, jolie petite Madame !
[Le curé ne comprend pas pourquoi il refuse de revenir] Non, rappellez-vous... essayez de...
[il entre précipitamment dans sa voiture]
[A sa femme] Bon, ça ne démarre pas si mal... maintenant, la suite !
[L'investisseur étranger, M. Marcello] Bah, à lundi, M. Fourchaume !
[Fourchaume] C'est demain, lundi, c'est demain !
[Marcello] D'accord... au revoir, Madame...
[il salue Mme Fourchaume avec galanterie]
[Fourchaume, un peu exaspéré] Bon, je peux... c'est fini ? Ca va... ?
[Il démarre brusquement. Scipion, le beau-frère de Castagnier, qui se trouve près de la voiture, se fait écraser par les pneus de la voiture.]
[Scipion] Ouuuuuhaaaaaa ! Mon pied !
[La soeur] Quoi, ton pied ?!
[Scipion] La voiture a écrasé mon pied !
[La soeur] Oooh !
[Qu'est-ce qu'il y a ?]
[Catastrophée] Oooh, mon Dieu, la voiture de M. Fourchaume lui a écrasé le pied !
[Joseph, le curé] Oh, bah il n'a pas fait exprès !
[Marcello] Il l'a pas fait exprès, c'est à voir !
[Joseph] Y... y faut aller chez le médecin !
[Scipion, vacillant] A condition qu'il soit là le dimanche... !
[La soeur] Oooh, M. Marcello, vous qui êtes gentil, conduisez-nous...
[Le paysan] Mon pauvre Scipion, va !
[Ils le chargent à l'arrière de la voiture de M. Marcello]
[La soeur] Oh, Joseph, aide-nous !
[Scipion souffre] Oooooooh...
[Le paysan] C'est qu'il pèse, le bougre, hein !
[Scipion] OOOOOOOOOOH !
[Le paysan] Combien tu fais, Scipion ?! Ouille aïe aïe...
[Scipion] Ooooooh... aaah...
[La soeur] Montez-le sur la voiture ! Doucement, doucement !
[Le paysan] Attent... attention !
[Marcello, inquiet pour sa voiture] Oh non, attention à la voiture, s'il vous plaît !
[Le paysan] Il va la rayer !
[il le soulève] C'est qu'il fait le quintal, eh ! Ouille aïe...
[Scipion jure. Joseph est choqué] Oh, Scipion, sois gracieux !
[Scipion] Oh, fous-moi la paix, toi, hein !
[Joseph] Oh, c'est la douleur qui l'égare !
[Le paysan] Allez, allez, allez ! C'est foutu, maintenant !
[La soeur] Oh mais, dépêchons-nous, voyons ! Pressons, reculez-vous !
[Scipion commence à gémir] Enfin, vous voyez pas que j'ai mal, 'fin !
[il continue de jurer]
[Marcello klaxonne. Le bruit est très étouffé.]
[Le paysan] Ha ha ! Il... il a mis une vache dans son moteur !
[les autres rigolent]
[La soeur] Eh, dégagez, y'a un blessé, enfin !

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Fourchaume et sa femme se sont rendus au phare du frère de Castagnier. Alors qu'ils déjeunent dans sa maison en bas, Fourchaume croit qu'ils sont en haut de l'édifice.
[Les Castagnier, alléchés par le repas] Mmmmh !
[On aperçoit Fourchaume, au loin] Regardez, Marie-Béatrice ! Ooooh ! C'est la première fois que je vois un phare ! Tenez, r'gardez... oooh...
[En avant-plan] R'gardez, r'gardez, r'gardez, si c'est pas... et ils vivent là-haut, hein ? Ah ! Oh, ça va faire du bien ! Allez, on y va !
[Castagnier s'apprête à avertir Fourchaume qu'ils déjeunent en bas du phare. Son frère l'en empêche] Oh, laisse-les donc, ça leur fera les pieds ! Hé hé hé hé !
[A son frère] Eh bien, vas-y Henri, sers-toi, n'aie pas peur !
[Fourchaume et sa femme commencent à grimper les escaliers du phare]

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Fourchaume et sa femme ont finalement gravi tous les escaliers du phare. N'ayant vu personne au sommet, ils sont redescendus. Alors qu'ils s'assoient pour reprendre leur souffle, ils se rendent compte que les Castagnier sont en bas.
[Mme Fourchaume, essoufflée...] Oooh...
[Fourchaume] Eeeh... vous voyez ce que je vois ?!
[Mme Fourchaume] Non, je ne vois rien...
[Fourchaume] Mettez au point... qu'est-ce que vous voyez ?
[Mme Fourchaume] Oh, je vois des rouquins... oh, c'est Castagnier !
[Fourchaume] L'était pas là-haut... il est là !
[Le frère Castagnier, mort de rire] 'ttention, attention, les voilà...
[ils doivent être frais...]
[Castagnier fait semblant d'être surpris] Ooooh, M. Fourchaume !
[Fourchaume] Oooh, bah vous êtes là !
[Oui !] On vous croyait là-haut, nous !
[Le frère, toujours mort de rire] Là-haut ?! Y'a longtemps qu'on y mange plus... les plats arrivaient froids !
[Ils éclatent de rire. Fourchaume, lui, fait semblant de rire]

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Fourchaume et son épouse se trouvent enfin chez Castagner. Ils visitent son domicile...
[Fourchaume, à sa femme] Dites ! Le Petit Baigneur !
[Mme Fourchaume] Où ça ?
[Fourchaume] Derrière !
[Elle se retourne, mais tourne le dos au bateau] Mais non, pas derrière, devant, ici !
[Castagnier les surprend] Ca vous plaît ?
[Fourchaume, faux-jeton] Ooooh, mon cher Castagnier, c'est merveilleux !
[Sa femme, sur le même ton] Que c'est joli, tout ça !
[Castagnier les fait visiter. Ils ne cessent de le complimenter, de manière ironique, avec des voix de fausset]
[Fourchaume] Oooh, y'a des r...
[apercevant son habitation] Ooooh ! Qu'est-ce que c'est ?
[Castagnier] C'est ma maison !
[Fourchaume] Une maison sur l'eau ! Ooooooh !
[Mme Fourchaume] Oooooh !
[Qu'est-ce qu'il y a ?] Oooh ! Mais c'est un mini-jardin, comme c'est amusant !
[Fourchaume] Ooooh, il a un goût !
[Mme Fourchaume] Ooooooh ! Ooooh, mais c'est une mini-maison ! Oh, c'est trop mignon ! Oh, on peut visiter ?
[Castagnier] Je vous en prie !
[Fourchaume, faussement gêné] Oh non, je...
[Castagnier] Mais si, je vous en prie, M. Fourchaume !
[Mme Fourchaume] Oooh, une passerelle de bateau !
[Castagnier] Attention, attention la tête ! Attention, votre tête...
[Fourchaume] Oooooh ! Ooh, des belles oranges... oh, regard... ouh là ! Ouh là là, attention ! Attention la tête...
[Il se cogne] Ouh ! Ouuuh...
[Castagnier] Vous vous êtes fait mal ?
[Fourchaume] Pas du tout, pas du tout, rien !
[Mme Fourchaume] Louis-Philippe !
[Fourchaume] Hein ?
[Mme Fourchaume] Des rideaux comme chez nous !
[Ooooh !]
[Fourchaume] Oooh, regardez... ooooh ! Ooooh, non... oooh !
[Mme Fourchaume] Oooooh ! Oooh ! Une kitchenette, comme c'est gentil...
[Fourchaume] Ooooh, regardez...
[il aperçoit son dernier trophée] Mais c'est ma coupe !
[Oui !]
[Mme Fourchaume] Qu'elle est jolie...
[Fourchaume, faussement intéressé] Oh, beh, beh... mais qu'est-ce qu'elle fait là ?!
[Castagnier, étonné] Beh, vous n'en avez pas voulu quand je vous l'ai apport...
[Fourchaume] Comment ?! Le menteur !
[il balbutie] Mais...
[la serrant dans ses bras] mais c'est mon petit enfant, ça !

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Fourchaume poursuit sa visite du domicile de Castagnier. Il est dans son bureau, lorsqu'il s'aperçoit de quelque chose qui lui déplaît...
[Fourchaume] Regardez comme c'est gentil... regardez !
[Sa femme aperçoit quelque chose qui la fait rire] Hohohohohohohohoho !
[Fourchaume regarde, et apercoit son portrait en plusieurs exemplaires... grimmés de fausses moustaches, barbichettes...]
[Fourchaume] Oh, le saligaud...
[Sa femme rit toujours] Eh, Castagnier ! Castagnier !
[Castagnier arrive] Oui, M. Fourchaume ?
[L'air répréhensif] C'est vous qui avez fait ça ?!
[Très gêné] Oui, M. Fourchaume...
[Fourchaume] Bah c'est très amusant ! C'est trrrèèèèès amusant ! Mais vous savez, je n'ai pas toujours été comme ça ! Lorsque j'étais tout petit, mais alors, tout petit, ma bonne grand-mère m'appelait... son Petit Baigneur !
[Castagnier] Nooooon ?!
[Fourchaume] Son Petit Baigneur !
[Castagnier] Oh, quelle coïncidence !
[Fourchaume] Quelle coïncidence, hein !
[Oooh !] Et, pour m'endormir, cette bonne mémé, me chantait...
[Sa femme l'interrompt] Oh non ! Oh, vous n'allez pas chanter !
[Fourchaume] Si, je vais chanter, là !
[Il reprend] Elle me...
[Castagnier ne l'écoute plus. Il tape du doigt pour demander son attention] Dites, elle me chantait...
[Il se met à chanter] Ferme tes yeux, mon bébé, mon Baigneur ! Mémé est là, fais dodo, n'aie pas peur !
[Castagnier commence à s'endormir. Il le maintient éveillé en tapant des doigts] En te voyant, pot...
[il tape des doigts] pottelé et joufflu,
[il tape encore] Mémé croit voir,
[encore] croit voir,
[encore] dormir l'en...
[Oh !] ...fant Jésus !
[Il fait mime de jouer du violon] Vous avez vu ? Je l'ai eu !
[Castagnier] Qui ?
[Fourchaume, surpris, accuse sa femme] Excusez-la !
[Mme Fourchaume] Quoi ?!
[Fourchaume] Si, vous étiez, vous étiez, en train de faire comme ça,
[il répète sa gestuelle] à Monsieur Castagnier ! Non mais enfin ! Enfin ! Il vous a vu ! Vous étiez là ?
[Castagnier, hébêté] Oui, j'étais là !
[Fourchaume] Han, mais... j'étais là, moi ! Non, mais com... ça, voyez, j'aime pas ça ! Elle est tout le temps...
[il répète sa gestuelle. Elle est morte de rire]

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Castagnier, ravi que Fourchaume s'intéresse enfin à ses inventions, lui montre sa combinaison avec bateau kayak intégré.
[Castagnier] M. Fourchaume !
[Fourchaume fait semblant de s'y intéresser] Oui, oui, je vous vois !
[Castagnier poursuit sa démonstration] Maintenant, sur l'eau !
[Marcello] Oh, mais c'est intéressant !
[Fourchaume] Vous parlez sérieusement ?!
[Marcello] Oh oui, oui !
[Fourchaume] Bon, bah alors, c'est peut-être intéressant !
[Castagnier continue] Regardez-moi, je tourne ! Et hop ! Et hop ! Et hop ! Et hop ! Et hop ! Et hop ! Et hop ! Et hop !
[Fourchaume, à M. Marcello] Vous m'inquiétez, vous... à quoi vous pensez, en ce moment ?
[Marcello] Oh, c'est une très bonne idée... oh, je vais l'essayer !
[Fourchaume] Ecoutez, y'a un kayak, là, je vais l'essayer avant vous !
[Castagnier, toujours en démonstration] Et hop ! Et hop !