Nous sommes le vendredi soir. Pivert et Salomon viennent de faire une sortie de route, la voiture est tombée dans un fleuve, avec son bateau sur le toit qui, à la renverse, la maintient hors de l'eau. Ils se débrouillent alors pour tenter de remorquer les véhicules. Pendant que Salomon tire le bateau, Pivert prévient son usine par téléphone. [Pivert, au téléphone] Je vous ai dit, débrouillez-vous ! Il me faut tout de suite une dépanneuse ! [Salomon, qui tire le bateau, s'énerve] C'est plutôt un remorqueur, qu'il vous faudrait ! [Il tombe dans un trou d'eau] [Pivert] Allez ! Tirez, mais tirez, vous en foutez pas une rame ! Allô, Allô ! Quoi ?! Une grève ? Eh bah alors, il manquait plus que ça ! [Il explique à Salomon] C'est mon usine qui s'est mise en grève ! [Salomon, exténué] Bah moi aussi j'me mets en grève ! J'en ai marre, marre, marre, marre ! [Pivert se met à le frapper avec son parapluie cassé] Qu'est-ce qu'y dit ? Qu'est-ce qu'y dit ? Qu'est-ce qu'y dit ? [Ras-le-bol !] Tiens ! [Il reprend sa conversation téléphonique] Allô ! Je leur interdis de faire la grève ! Vous m'entendez ! Non, je vous dis non ! Alors, écoutez-moi... vous faites comme d'habitude, vous promettez tout, et moi je ne donne rien ! [Il aperçoit une voiture] Salomon, une voiture ! Oh ! [Il lâche le téléphone, qui atterit dans le visage de Salomon] Aïe ! [Pivert] Eh, eh, eh, eh, arrêtez-vous, arrêtez-vous, eh, arrêtez-vous, là ! [La voiture passe sans s'arrêter. Les occupants sont en fait Farès, Slimane et ses hommes qui vont vers l'usine de chewing-gum. Il jette son parapluie sur la voiture, mais elle ne s'arrête pas] [Pivert peste] Voyous, égoïstes, saligauds ! |